by Choses à Savoir
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April 29, 2025
<p>La mort soudaine du pape Jean-Paul Ier, le 28 septembre 1978, seulement 33 jours après son élection, a nourri pendant des décennies une véritable avalanche de théories du complot. Mort naturelle ? Coup monté ? Assassinat maquillé ? Voici ce que l’on sait aujourd’hui, entre faits établis et zones d’ombre.</p><br><p>Qui était Jean-Paul Ier ?</p><p>Jean-Paul Ier, né Albino Luciani, est élu pape le 26 août 1978. Surnommé le « pape au sourire », il séduit rapidement par sa modestie, sa simplicité, son refus des fastes et sa volonté de réformer l’Église. Il annonce vouloir remettre de l’ordre dans les finances du Vatican, promouvoir la collégialité dans la gouvernance, et amorcer un net virage social.</p><p>Mais à peine un mois plus tard, il est retrouvé mort dans son lit, à 65 ans.</p><br><p>Une mort qui soulève des questions</p><p>Officiellement, Jean-Paul Ier est mort d’un infarctus du myocarde pendant la nuit, sans avoir appelé à l’aide. Mais plusieurs éléments ont semé le doute :</p><p>Aucune autopsie n’a été pratiquée, à la demande du Vatican.</p><p>Le premier communiqué parle d’une découverte du corps par un prêtre, avant que le Vatican ne corrige pour dire que c’était une religieuse.</p><p>Des documents ou projets de réforme auraient été retrouvés sur son bureau, selon certains témoignages.</p><p>Ces imprécisions ont suffi à attiser les soupçons.</p><br><p>Les principales théories du complot</p><p>Parmi les hypothèses les plus connues, on retrouve celle d’un assassinat commandité par :</p><p>1. Des membres de la Curie opposés à ses réformes.</p><p>2. Le Vatican Bank (IOR), dont Jean-Paul Ier voulait auditer les finances.</p><p>3. Le réseau maçonnique clandestin P2, soupçonné d’avoir infiltré le Vatican.</p><p>4. Des liens indirects avec la mafia italienne, inquiète de perdre son influence sur les circuits financiers du Saint-Siège.</p><p>Ces théories ont été popularisées par des livres comme In God's Name (1984) de David Yallop, ou plus récemment, dans certaines œuvres de fiction. Mais elles n’ont jamais été confirmées par une enquête officielle.</p><br><p>Que disent les sources les plus fiables ?</p><p>En 2017, le Vatican a publié un ouvrage fondé sur les archives médicales et les témoignages de l’époque (Pape Luciani – La Chronique d’une mort). Il y est affirmé que Jean-Paul Ier souffrait de problèmes de santé chroniques, notamment d’hypertension. Plusieurs témoins, dont son médecin personnel, avaient noté sa fatigue extrême.</p><p>Les historiens les plus sérieux penchent donc pour une mort naturelle, aggravée par la pression du pontificat et un état de santé fragile.</p><br><p>En résumé</p><p>Aucune preuve sérieuse ne vient étayer l’idée d’un assassinat.</p><p>Sa mort a été entourée d’un manque de transparence, mais pas nécessairement de conspiration.</p><p>Le mystère demeure… mais l’hypothèse de la crise cardiaque reste la plus plausible.</p><hr><p style='color:grey; font-size:0.75em;'> Hébergé par Acast. Visitez <a style='color:grey;' target='_blank' rel='noopener noreferrer' href='https://acast.com/privacy'>acast.com/privacy</a> pour plus d'informations.</p>
April 28, 2025
<p>Londres, 1954. En pleine Guerre froide, la paranoïa s’infiltre jusque dans les salles stratégiques du ministère britannique de la Défense. Le monde est divisé entre l’Est et l’Ouest, entre l’OTAN et l’Union soviétique. Et dans les esprits occidentaux, une idée hante toutes les réflexions militaires : et si l’Armée rouge déferlait à travers l’Allemagne de l’Ouest ?</p><br><p>Pour l’empêcher d’avancer, les Britanniques conçoivent un projet aussi secret qu’invraisemblable : le projet Blue Peacock.</p><p>Le principe est simple… du moins sur le papier. Il s’agit d’enterrer des bombes nucléaires dans des zones stratégiques de l’Allemagne de l’Ouest – en Rhénanie notamment – pour que, en cas d’invasion soviétique, elles puissent être détonées à distance. L’objectif ? Créer une zone contaminée et dévastée, empêchant toute progression ennemie. Une sorte de barrage radioactif, aussi dissuasif que destructeur.</p><br><p>Chaque bombe – ou plutôt chaque mine nucléaire tactique, comme on les appelait – devait être capable de produire une explosion d’environ 10 kilotonnes, soit environ les deux tiers de la puissance d’Hiroshima. Un impact suffisant pour anéantir des infrastructures, contaminer le sol pendant des années… et envoyer un message clair au Kremlin.</p><p>Mais enterrer une arme nucléaire, ce n’est pas si simple. Les ingénieurs britanniques font vite face à un problème inattendu mais crucial : la température. L’hiver en Allemagne est rude, et une bombe enterrée dans le sol risque de geler. Or, le froid extrême pourrait endommager l’électronique interne de la bombe, la rendant inutilisable.</p><br><p>Et c’est là qu’intervient l’un des détails les plus surréalistes de l’histoire militaire moderne.</p><br><p>La solution envisagée… consiste à placer des poulets vivants à l’intérieur de l’enveloppe de la bombe. L’idée ? Leur chaleur corporelle – environ 40°C – suffirait à maintenir les composants à bonne température pendant environ une semaine. Ils seraient installés dans un compartiment séparé, avec de l’eau et des graines. Au bout de quelques jours, ils mourraient… mais la bombe, elle, serait toujours opérationnelle.</p><br><p>Oui, vous avez bien entendu. Des poulets chauffants, pour préserver l'efficacité d’une bombe nucléaire. Une idée aussi britannique que baroque, entre logique implacable… et délire bureaucratique.</p><br><p>Trois bombes ont effectivement été construites. Mais heureusement, le projet Blue Peacock n’a jamais été mis en œuvre. Pourquoi ? Pour des raisons évidentes : les conséquences humanitaires et politiques d’un tel usage de l’arme nucléaire sur le sol européen auraient été catastrophiques. Et surtout, comment expliquer aux alliés… qu’on était prêt à irradier une région amie pour "gagner du temps" face à l’ennemi ?</p><br><p>Face aux protestations internes, le projet est finalement abandonné en 1957. Il reste classé secret-défense jusqu’à sa déclassification en 2004 par les Archives nationales britanniques. Ce jour-là, beaucoup ont cru à une blague. Et pourtant, tout était vrai.</p><br><p>Aujourd’hui, Blue Peacock est souvent cité comme l’un des projets les plus absurdes de la Guerre froide. Mais il illustre surtout jusqu’où la peur de l’ennemi, le besoin de contrôle et la logique militaire peuvent pousser l’ingéniosité humaine… même au bord de l’absurde.</p><br><p>Car oui, parfois, on se prépare à faire sauter la planète… avec un poulailler dans la bombe.</p><hr><p style='color:grey; font-size:0.75em;'> Hébergé par Acast. Visitez <a style='color:grey;' target='_blank' rel='noopener noreferrer' href='https://acast.com/privacy'>acast.com/privacy</a> pour plus d'informations.</p>
April 27, 2025
<p>C’est une image bien ancrée dans l’imaginaire collectif : celle du Romain repu, se faisant vomir entre deux plats gargantuesques pour continuer à festoyer. Mais est-ce vraiment historique… ou juste un mythe bien digéré ?</p><br><p>Le cliché du "vomitorium"</p><p>L’une des principales sources de confusion vient du mot "vomitorium", souvent interprété à tort comme une pièce où l’on allait vomir pendant les banquets. En réalité, un vomitorium est un couloir d’accès dans les amphithéâtres romains, permettant aux spectateurs d’entrer ou de sortir rapidement, comme "vomis" par la foule.</p><p>Donc non, les vomitoriums n’étaient pas des salles dédiées aux excès gastronomiques !</p><br><p>Et alors, vomissaient-ils vraiment ?</p><p>La vérité est plus nuancée. Certains Romains pratiquaient bien le vomissement volontaire, mais ce n’était pas une norme culturelle générale, ni une partie ordinaire du rituel du repas. Cette pratique extrême était très marginale et associée à des comportements de luxe décadent, souvent critiqués par les moralistes et les auteurs de l’époque.</p><p>Par exemple, l’historien Suétone, dans sa Vie de César, rapporte que l’empereur Claude mangeait et buvait jusqu’à se faire vomir — mais pour pouvoir continuer à boire encore. Ce type de comportement était considéré comme scandaleux, même par les standards de Rome.</p><br><p>Une culture de l’excès… mais pas systématique</p><p>Il est vrai que les banquets romains, surtout chez les élites, étaient souvent extravagants. Lors des convivia (repas aristocratiques), on pouvait servir des dizaines de plats, des mets rares comme des langues de flamant rose ou des loirs farcis. Le but ? Montrer sa richesse, son raffinement… et parfois, son absence totale de modération.</p><p>Mais pour autant, la majorité des Romains ne se livraient pas à de tels excès. La plupart avaient une alimentation simple, à base de pain, légumes, légumineuses et un peu de viande ou de poisson selon les moyens.</p><br><p>Le vomi comme symbole moral</p><p>Les auteurs comme Sénèque, Pline l’Ancien ou Juvénal utilisaient la figure du vomissement comme critique morale : symbole d’une société décadente, d’un Empire qui perdait ses repères. Ce n’était pas tant un fait courant qu’une image exagérée, une caricature dénonçant la dérive de l’élite.</p><br><p>En résumé</p><p>Non, les Romains ne vomissaient pas systématiquement entre les plats.</p><p>Oui, quelques-uns s’y livraient, mais c’était rare, marginal et mal vu.</p><p>Le vomitorium n’avait rien à voir avec le vomissement.</p><p>Cette idée vient surtout de caricatures morales antiques et d’un malentendu linguistique.</p><hr><p style='color:grey; font-size:0.75em;'> Hébergé par Acast. Visitez <a style='color:grey;' target='_blank' rel='noopener noreferrer' href='https://acast.com/privacy'>acast.com/privacy</a> pour plus d'informations.</p>
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